Un profond drame a touché la gendarmerie de la Nièvre. Une élève gendarme de l’escadron mobile 43/7 de Decize s’est donné la mort, mardi 30 septembre, au sein même de sa caserne. Elle était âgée de seulement 22 ans.
La préfecture de la Nièvre a confirmé l’information ce lundi 6 octobre, précisant que « l’enquête pénale conclut à un suicide ». Les circonstances exactes du drame n’ont pas été détaillées. Les obsèques de la jeune femme doivent avoir lieu en fin de semaine, indique encore la préfecture et le JDC.
Un nouveau drame qui émeut la communauté gendarmique
Ce geste désespéré suscite une vive émotion au sein de l’institution, déjà marquée par d’autres tragédies similaires. En juin 2021, un adjudant-chef de la compagnie de gendarmerie de Cosne-sur-Loire avait lui aussi mis fin à ses jours. Son corps avait été retrouvé sans vie dans son logement, au sein de la caserne.
Ces drames successifs rappellent les difficultés que peuvent rencontrer les militaires de la gendarmerie, notamment dans un contexte de forte pression professionnelle et de missions exigeantes. Les autorités locales, tout comme la hiérarchie de la gendarmerie, se disent mobilisées pour accompagner les camarades et les proches de la victime.
Une enquête et un accompagnement en cours
Selon la préfecture, une cellule psychologique a été mise en place pour soutenir les collègues et la famille de la jeune femme. L’enquête, désormais close, confirme la thèse du suicide sans qu’aucune intervention extérieure ne soit suspectée.
La mort de cette élève gendarme met une nouvelle fois en lumière la question du mal-être dans les forces de l’ordre et la nécessité d’un suivi renforcé des jeunes recrues confrontées à la rigueur et à la solitude du métier.